Nos ancêtres2024-01-19T05:13:40-05:00

Principaux ancêtres Levasseur


Au 17e siècle, des personnes portant le patronyme « Levasseur » ont quitté la France, leur terre natale, pour venir en Nouvelle-France. Jean, Pierre et Laurent Levasseur se sont établis et ont été les premiers à faire souche dans leur nouvelle patrie. D’autres Levasseur sont venus exercer des fonctions pendant une période donnée au pays et sont retournés dans leur pays d’origine.

Aux 19e et 20e siècles, des personnes portant le nom de Levasseur se sont distinguées et se sont fait remarquer, soit au niveau d’une profession, soit au niveau politique. Des Levasseur ont aussi fait œuvre de pionniers dans les différentes régions du Québec, du Canada et des États-Unis.

Nous voulons faire connaître ces personnes.

Ces informations et les références associées sont extraites des dictionnaires généalogiques « Dictionnaire généalogique des descendants de Laurent Levasseur 1666 – 2008 » et « Dictionnaire généalogique des descendants de Jean et Pierre Levasseur 1645-2008″.

Pierre Levasseur (circa 1627-1694)
et Jeanne de Chanverlange


Pierre Levasseur ainsi que son frère Jean et sa sœur Jeanne sont venus en Nouvelle-France et se sont installés à Québec vers le milieu du 17 e siècle. Ils étaient les enfants de Noël Levasseur et de Geneviève Gaugé. Leur père était maître-menuisier. Pierre a été baptisé vers 1627 dans la paroisse Saint-Leu-et-Saint-Gilles, à Paris.

Le nom de Pierre Levasseur apparaît pour la première fois, le 13 août 1654, dans les registres paroissiaux de Québec, au baptême de Pierre Drolet, le fils de sa sœur Jeanne. Pierre Levasseur est alors parrain de l’enfant.

Tout comme son père, Pierre Levasseur sera maître-menuisier. Il se marie à Jeanne Chaverlange, à Québec, en l’église Notre-Dame, le 23 octobre 1655. Jeanne était la fille d’Antoine Chaverlange et de Marthe Guérin. Elle était originaire de Saint-Ursin, évêché de Bourges.

Une terre sera concédée à Pierre Levasseur, le 4 mars 1657 dans la seigneurie d’Argentenay, à l’île d’Orléans. Cette terre, il la cultivera, mais il n’en obtiendra pas les titres de propriété. Il la vendra 140 livres à Vincent Chrétien, pour les travaux qu’il y a fait, le 26 août 1663.

Le 27 juin 1659, le gouverneur d’Argenson concède à l’ancêtre Pierre, un emplacement à la Haute-Ville de Québec, entre la Grande-Allée et le chemin du Fort. Ce terrain était situé très près du Fort et du Château Saint-Louis. Pierre y fera construire une maison. Il y vivra avec sa famille une très grande partie de sa vie.

Les Pères Jésuites lui concèderont, le 26 août 1663, une terre dans la seigneurie de Sillery. Cette terre, il la gardera jusqu’à sa mort et il la donnera à ses héritiers. François, son fils cadet s’établira sur cette terre.

Pierre Levasseur, tout au long de sa vie, fera divers travaux de menuiserie. Il travaille pour des particuliers ainsi qu’au Fort de Québec. En 1674, il exécute des travaux lors la construction de l’église de Beauport.

Du mariage de Pierre Levasseur et Jeanne de Chaverlange naissent sept enfants, dont quatre filles et trois garçons. Au baptême de son premier enfant en 1656, l’ancêtre se nomme Pierre Levasseur dit Lespérance. Parmi ses fils, seul Pierre aura des descendants. L’ancêtre Pierre Levasseur décède le 12 mars 1694 à l’Hôtel-Dieu de Québec, à l’âge de 67 ans. Son épouse, Jeanne de Chaverlange était décédée antérieurement, probablement entre les années 1679 et 1681.

2 e génération. Pierre Levasseur, fils

Pierre Levasseur, fils, naît le 30 avril 1661, à Québec. Maître-menuisier, il le sera tout comme son père. Il épouse en premières noces Madeleine Chapeau, en l’église NotreDame de Québec le 28 novembre 1686. Le couple aura trois enfants, dont Pierre-Noël (1690-1770) qui deviendra « maître sculpteur ».

En deuxième noces, Pierre Levasseur épouse Anne Mesnage, le 18 mars 1696, en l’église Notre-Dame de Québec. Seize enfants naîtront, dont dix garçons et six filles. Parmi les garçons :

  • François Levasseur dit Chaverlange est maître-menuisier à Québec.
  • Pierre-Jacques Levasseur dit Carmel est menuisier et marchand. Il s’établira à Boucherville. Ses descendants ont adopté le surnom de Carmel.
  • François-Louis-Borgia Levasseur. Il demeura à Québec. Il était voiturier. Ses descendants ont d’abord pris le nom de Levasseur dit Borgia et par la suite, ils ne retiendront que le nom de Borgia.
  • François-Ignace Levasseur devient prêtre. Il sera curé à Champlain et à L’Ancienne-Lorette.
  • Denis-Joseph, menuisier, s’établit à Trois-Rivières et aura de nombreux descendants dans la région de la Mauricie et des Bois-Francs.

Signature de Pierre Levasseur

Sources consultées :

  • LANGLOIS, Michel. Dictionnaire biographique des ancêtres québécois (1608-1700), Sillery, La Maison des ancêtres, 2000, tome 3, p. 287.
  • LEVASSEUR, J.-F.-Adrien. Pierre Levasseur dit Lespérance et La première génération en NouvelleFrance, Longueuil, Qc, 1989, 103p.
  • MORISSET, Gérard. « Pierre Levasseur, dit L’Espérance », Dictionnaire biographique du Canada, Québec, Les Presses de l’Université Laval, 1967, vol. 1, p. 484-485.
  • PRDH. Programme de recherche en démographie historique, [http://www.genealogie.umontreal.ca/fr/].
  • SAINTONGE, Jacques. « Jean et Pierre Levasseur », Revue Sainte-Anne, novembre 2000, p. 468-471.
  • Michel LANGLOIS, Dictionnaire biographique des ancêtres québécois (1608-1700), Sillery, La Maison des ancêtres québécois, 2000, tome 3, p. 327.

Laurent Levasseur (circa 1647-1726)
et Marie Marchand


Au XVII siècle, les Normands ont été relativement nombreux à voguer vers la Nouvelle- France. Parmi eux, on retrouve Laurent Levasseur, l’ancêtre du plus grand nombre de Levasseur en Amérique. Il est le fils de Jean Levasseur et de Marguerite Maheu. Il est né vers 1648, probablement à Bois-Guillaume en Normandie.

Arrivée

Laurent Levasseur est mentionné pour la première fois dans la colonie lors du recensement de 1666. Il se dit âgé de dix-huit ans. Il est un « engagé » chez Guillemette Hébert, veuve de Guillaume Couillard et fille du premier colon canadien Louis Hébert. Laurent s’initie probablement aux travaux de la terre ainsi qu’à la pêche à l’anguille. Au recensement de 1667, nous ne trouvons plus de trace de Laurent Levasseur. Son engagement de « 36 mois » étant probablement terminé, il était libre pour aller explorer sa nouvelle patrie.

Laurent pourrait donc avoir fait partie des engagés arrivés au pays en septembre 1663. Il aurait eu environ quinze ans. L’année suivante, soit en 1664, le Conseil souverain se plaignit au roi, que « la plupart des recrues de 1663 étaient des jeunes gens, clercs, écoliers dont la majeure partie n’avait jamais travaillé ». Il est fort possible que Laurent fut parmi ce groupe de jeunes. Entre 1667 et 1669, Laurent n’a laissé aucune trace.

Établissement

« Le 5 avril 1669, le roi signe un édit où il prévoit une amende pour ceux qui ne sentent pas assez tôt l’attrait du mariage. »

Laurent a compris le message. Il est temps pour lui d’acquérir une terre dans son nouveau pays et de se marier. Après mûre réflexion, il décide de s’établir à la côte de Lauzon, située sur le bord du fleuve Saint-Laurent presqu’en face de Québec. Le 22 septembre 1669, il loue une terre de trois arpents de large par quarante arpents de profondeur avec « pêche » pour trois ans de Henri Brau , sieur de Pominville.

Mariage

Laurent peut maintenant penser au mariage. Il semble avoir trouvé la perle rare. Le 19 novembre 1669, il contracte mariage, devant le notaire Romain Becquet, avec Marie Marchand, qui est la fille de Louis Marchand et de Françoise Morineau, de Saint-Martin de l’Île de Ré en Normandie. Il l’épousera à Québec, en l’église Notre-Dame, le 30 avril 1670. Le couple aura quatorze enfants. Parmi ceux-ci, trois garçons et une fille fonderont une famille; deux filles se retireront du monde pour devenir sœurs converses chez les Ursulines; cinq enfants mourront en bas âge et une fille handicapée sera placée à l’Hôpital général de Québec, après le décès de sa mère. Laurent assurera une pension pour ses filles religieuses ainsi que pour sa fille qui vit à l’Hôpital général.

En 1709, selon la carte de Gédéon de Catalogne, Laurent possède trois terres qui longent le fleuve. Au cours de sa vie, Laurent sera le propriétaire de cinq terres sur la côte de Lauzon en plus de celle qu’il avait louée pour trois ans en 1669. Il fut vraisemblement un homme bien entreprenant. Selon Adrien Levasseur, « Les terres qu’il exploitait à une certaine époque avaient une superficie de quatorze arpents de front sur quarante arpents de profondeur, soit beaucoup plus que ce que la plupart des colons possédaient. » En plus de cultiver la terre, Laurent faisait la pêche à l’anguille ainsi que la chasse comme en témoignent quelques documents notariés. Selon le jésuite Charlevoix, « la pêche et la chasse fournissent abondamment de quoi vivre à ceux, qui veulent s’en donner la peine. On pêche dans le fleuve Saint- Laurent une quantité prodigieuse de grosses anguilles ».

Au terme d‘une vie bien remplie, Laurent décède à Québec le 26 décembre 1726 et est inhumé le lendemain à l’église Notre-Dame de Québec. Son épouse, Marie, l’avait précédé dix ans plus tôt. Les descendants de Laurent se retrouvent maintenant aux quatre coins du Québec, mais surtout dans la région du Bas Saint-Laurent. Plusieurs familles de cet ancêtre ont aussi essaimé aux États-Unis et dans les autres provinces du Canada, plus particulièrement au Nouveau-Brunswick et en Ontario.

Enfin, contrairement à plusieurs de ses compatriotes, Laurent Levasseur pouvait signer, chose assez rare à l’époque.

Signature de Laurent Levasseur

Source : Joceline Levasseur

  1. Les registres d’état civil sont manquants entre 1642 et 1667 à Bois-Guillaume.
  2. Au début de la colonie, les armateurs privés, transportant les fourrures en France, s’étaient engagés à transporter un nombre d’immigrants en Nouvelle France. Ils se faisaient rembourser les frais de voyage par les cultivateurs déjà établis au pays qui avaient besoin d’aide. L’agriculteur était à son tour dédommagé par les trois ans de service de l’engagé.
  3. Jacques LACOURSIÈRE, Histoire populaire du Québec des origines à 1791, Québec, Septentrion, 1995, p. 127
  4. Bail à ferme d’Henri Breau de Pomainville à Laurent Levasseur, greffe Pierre Duquet de Lachenaye, 22 septembre 1669. dans Parchemin
  5. Selon Adrien Levasseur, cette terre ne serait pas la terre occupée par les descendants de Laurent Levasseur jusqu’en 1925 comme l’affirmait J. Edmond Roy.
  6. J.-F. Adrien LEVASSEUR, Laurent Levasseur. Origine et Histoire et la première génération en Nouvelle-France
  7. Ibid., p. 30 8
  8. Michel LANGLOIS, Dictionnaire biographique des ancêtres québécois (1608-1700), Sillery, La Maison des ancêtres québécois, 2000, tome 3, p. 327.

Jean Levasseur dit Lavigne (1922-1686)
et Marguerite Richard


Il contracte mariage à Paris devant les notaires Le Cat et Le Semelier, le lundi 23 avril 1645, avec Marguerite Richard qui est la fille du maître lapidaire Nicolas Richard et de Jeanne Bonnet(2) . De leur union naissent onze enfants.

L’esprit d’aventure et la recherche d’un mieux-être sont des facteurs qui amènent probablement le jeune couple et leur premier enfant Louis à traverser l’Atlantique afin de s’établir en Nouvelle-France, plus particulièrement à Québec. Ils arrivèrent aux environs de 1651.

Jean Levasseur est mentionné pour la première fois dans la colonie aux registres d’état civil de la paroisse de Notre-Dame de Québec, le 22 juillet 1652, lors du baptême de sa fille Anne. Le parrain et la marraine furent le gouverneur de la Nouvelle-France, Jean de Lauzon, et son épouse, Anne Després.(3)

Marguerite Richard, son épouse, avait quelques biens à Paris. Le 18 août 1658, elle donne une procuration à son mari qui va en France. Ce document notarié permettra à Marguerite de toucher une part de la succession des biens de son défunt père. Celui-ci avait une maison, rue Guérin Boisseau à Saint-Nicolas-des-Champs de Paris. On la reconnaissait par l’enseigne représentant l’image de Sainte-Anne et de Sainte-Barbe. Après avoir passé l’hiver en France, Jean est de retour au pays l’année suivante. Le 18 octobre 1659, sa femme Marguerite Richard ratifie les transactions qu’il a réalisées avec Françoise Gogé, veuve de Nicolas Richard. À l’automne 1660, Jean retourne en France avec une procuration de sa femme, semblable à la première, pour vendre encore deux autres maisons qui font partie de la succession de son beau-père.(4)

Pour un maître-menuisier, le travail ne manquait pas dans la jeune colonie. Les talents de Jean furent mis à contribution pour répondre aux besoins de la population qui grandissait de jour en jour. « Le 13 août 1654, il passe un marché avec la Fabrique de Notre-Dame de Québec. Les marguilliers lui confient l’entretien de l’église, au salaire de 30 sols par jour »(5) . Aussi, il effectua de nombreuses transactions immobilières comme en font foi les multiples actes notariés que nous pouvons consulter aux Archives nationales de Québec. Étant très près du gouvernement de la Nouvelle-France, cela lui assura aussi plusieurs contrats intéressants en menuiserie. Enfin, Jean Levasseur estl’un des fondateurs de la Confrérie de Sainte-Anne, un regroupement de menuisiers qui a pour la sainte patronne une dévotion particulière.

En plus de son travail de menuiserie, Jean fut huissier au Conseil Souverain de la Nouvelle-France, charge qui lui fut attribuée le 22 avril 1664. Plus tard, soit en 1681, il deviendra huissier de la Prévôté de Québec.(6)

Selon Sergine Desjardins, dans son roman historique Marie Major, Jean Levasseur dit Lavigne et sa femme Marguerite Richard accueillirent plusieurs Filles du roi dans leur grande maison de la rue Saint-Louis entre 1665 et 1673. Plusieurs d’entre elles, dont Marie Major, ont passé un contrat de mariage notarié dans leur demeure.(7)

Après une vie bien active dans la jeune colonie, Jean Levasseur dit Lavigne décède à Québec le 31 août 1686 et y est inhumé le lendemain.

Son épouse, Marguerite Richard, décédera beaucoup plus tard, soit le 23 avril 1708 à L’Ancienne-Lorette à l’âge de 78 ans.

La descendance masculine de Jean Levasseur sera assurée par son fils Noël qui est le père du maître sculpteur, Noël Levasseur. Aussi, il semble que son fils Charles pourrait avoir pris part aux voyages d’exploration de Robert Cavelier de La Salle et de Pierre Le Moyne d’Iberville. Il aurait eu le titre de major dans l’armée (8) . La descendance en ligne directe de Jean ne compte aujourd’hui que quelques familles. La descendance par ses filles est beaucoup plus importante.

Jean Levasseur était le frère de Pierre Levasseur dit Lespérance, époux de Jeanne Chaverlange et aussi le frère de Jeanne Levasseur, épouse de Christophe Drolet.


  1. PRDH. Programme de recherche en démographie historique.
  2. La Fédération québécoise des sociétés de généalogie et la Fédération française de généalogie, Fichier Origine, [www.fichierorigine.com].
  3. PRDH. Programme de recherche en démographie historique.
  4. Michel LANGLOIS, Dictionnaire biographique des ancêtres québécois (1608-1700), Sillery, La Maison des ancêtres québécois, 2000, tome 3, p. 283.
  5. Ibid, p. 283.
  6. J.-F.-Adrien LEVASSEUR, Pierre Levasseur dit Lespérance et la première génération en Nouvelle France, Longueuil, J.-A. Levasseur, 1989, p. 6.
  7. Sergine DESJARDINS, Marie Major, Laval, Guy Saint-Jean, 2006, p. 460.
  8. Archange GODBOUT, Fonds Godbout (4M00-4610), BAnQ-Q.
  9. Michel LANGLOIS, Dictionnaire biographique des ancêtres québécois (1608-1700), Sillery, La Maison des ancêtres québécois, 2000, tome 3, p. 327

Des Levasseur en Amérique avant 1800


  • Jean Levasseur dit Lavigne (vers 1622-1686)
    • Jean est originaire de la paroisse Saint-Leu-et-Saint-Gilles de Paris. Il se marie avec Marguerite Richard, selon le contrat de mariage passé, le 23 avril 1645, à Paris devant les notaires Le Cat et Le Semelier. Le couple arrive en Nouvelle-France avec leur fils Louis, vers 1651. Jean est maître-menuisier et devient le premier huissier au Conseil Souverain. La descendance de Jean est estimée à environ 340 personnes.
  • Pierre Levasseur dit Lespérance (vers 1627-1694)
    • Pierre, tout comme son frère Jean ci-dessus, est originaire de la paroisse Saint-Leu-etSaint-Gilles de Paris. Il épouse Jeanne Chaverlange, le 25 octobre 1655 à Québec. Sa descendance est estimée à 6 359 personnes. Pierre est aussi l’ancêtre des Borgia ainsi que d’une souche de descendants portant le patronyme de Carmel.
  • Jeanne Levasseur
    • Jeanne est la sœur de Jean et Pierre Levasseur qui sont venus en Nouvelle-France. Elle arrive au pays, mariée à Christophe Drolet. En 1654, leur fils Pierre sera baptisé à Québec. Jeanne et Christophe retourneront en France en 1672. Leur fils Pierre restera au pays et sera à l’origine de tous les Drolet d’Amérique.
  • Laurent Levasseur (vers 1648-1726)
    • Laurent est originaire de la paroisse Sainte-Trinité de Bois-Guillaume, archevêché de Rouen en Normandie. Son nom apparaît pour la première fois au recensement de 1666. Il est un engagé de Guillemette Hébert, veuve de Guillaume Couillard. Laurent se marie avec Marie Marchand, le 30 avril 1670 à Québec. Sa descendance est estimée à 8 245 personnes.
  • Louis Levasseur sieur de Lespérance (vers 1636-1690)
    • Louis est originaire de Saint-Jacques de Paris. Il épouse Marguerite Bélanger, le 13 décembre 1666 à Château-Richer, Montmorency, QC. Il décède à Québec en 1690. Sa descendance est estimée à 13 personnes.
  • Henri Lamarre dit Belisle (vers 1669-1740)
    • Ancêtre des Levasseur dit Belisle Henri est originaire de Saint-Michel-la-Palud, Angers, Maine-et-Loire, en France. Il est le fils d’Antoine Lamarre et de Marguerite Levasseur. Il est maître-chirurgien. Il se marie une première fois sous les noms de Henri Lamarre dit Belisle, avec Catherine Demosny, le 26 juin 1690 à Québec. Par la suite, il adopte le nom de Henri Belisle. En deuxièmes noces, Henri épouse Françoise Perinne Dandonneau, le 26 novembre 1705, à Champlain. En troisièmes noces, il prend Jeanne Archambault comme épouse, le 25 août 1712, à Pointe-aux-Trembles, Montréal. Des descendants de ce troisième mariage ont adopté les noms de famille Levasseur dit Belisle. Henri est l’ancêtre des Levasseur dit Belisle.
  • Charles-René Vassor dit Lafraicheur (vers 1724-1781)
    • Charles-René est originaire de la paroisse Saint-André-des-Arts de Paris. Il se marie, une première fois avec Geneviève Grosnier le 13 janvier 1750, à Québec. Dans son acte de mariage, on dit qu’il est soldat de la Compagnie de Saint-Vincent. Il épouse en deuxièmes noces Josephte Bouteiller le 4 avril 1758 à Rivière-des-Prairies. En troisièmes noces, il se marie avec Amable Poudret dit Lavigne le 12 octobre 1761 à Rivière-des-Prairies. Après 1772, lors du baptême de ses enfants, il adopte le nom de Levasseur. Sa descendance est estimée à 201 personnes.
  • Jacques Levasseur de Neré (vers 1662-vers 1723)
    • Jacques est originaire de Paris. Il se marie avec Marie Françoise Achille Chaveneau, vers 1694, en France. Il arrive en Nouvelle-France en 1694, comme ingénieur militaire du roi. Il retourne en France. Sa descendance est estimée à 14 personnes.
  • Pierre Levasseur dit Saint-Pierre (vers 1719-1774)
    • Pierre est originaire de Notre-Dame de Peronne, Picardie. Il épouse Marie-Louise Durbois dit Léonard, le 31 août 1750 au Fort Frédéric, Beauharnois. Il retourne en France. Sa descendance est estimée à 10 personnes.
  • Jean LeVasseur (vers 1683- avant 03-11-1734)
    • Jean est originaire de Saint-Jacques, Dieppe, en Normandie. En Nouvelle-France, il était soldat de la Marine, compagnie de Dumesnil. Il se marie avec Barbe Chevalier, le 14 mars 1713 à Montréal. Une fille assure sa descendance.
  • René-Nicolas Levasseur (vers 1707–1784)
    • René-Nicolas est né à Rochefort. Il est chef de la construction navale royale et inspecteur des bois et forêts au Canada. En 1738, le roi l’envoie à Québec pour établir des chantiers de construction navale. Il arrive avec son épouse Angéline Juste ainsi que ses filles Marie-Françoise-Renée et Marie-Anne. La première se marie avec Barthélemy Martin le 31 août 1752, à Québec et Marie-Anne épouse Alexandre Robert le 21 septembre 1760, à l’église Notre-Dame de Montréal. René-Nicolas et sa famille sont retournés en France en 1760.
  • Michel Levasseur
    • Michel est orfèvre et il réside en Nouvelle-France de 1699 à 1712 environ. Il était l’époux de Madeleine Villers. Ce couple fera baptiser sept enfants à Québec entre 1700 et 1710. Trois de leurs enfants décèdent en bas âge. La dernière est décédée le 8 février 1712 à L’Ancienne-Lorette. Michel a enseigné l’orfèvrerie aux apprentis Pierre Gauvreau et Jacques Pagé dit Carcy. On peut penser qu’il est retourné en France après 1712.
  • François Vavasseur François est né vers 1702
    • Il est originaire d’Orléans, en France. Il épouse Marguerite Chaille, à Québec en 1732. Quatre enfants seront baptisés à Québec.
  • Jeanne Levasseur (1631-1673)
    • Jeanne est une Fille du Roi, originaire de Rouen (St-Éloi). Elle est la fille de Nicolas Levasseur et de Catherine Leforestier. Elle épouse Barthélemy Tesson à Québec, le 24 octobre 1667. Elle décède en France le 29 mai 1673.
  • Sieur Le Vasseur
    • En 1542, il y a un Sieur Le Vasseur qui se noie lors d’un voyage d’exploration sur la rivière Saguenay. Il était l’un des passagers du voyage du Sieur Jean-François de La Rocque de Roberval en Nouvelle-France.
  • Jacques Levasseur
    • Jacques est originaire de l’Évêché de Lisieux, en France. Au recensement de 1666, il est un domestique engagé chez Marie Bourdon, veuve de Jean Gloria. Il est alors âgé de 33 ans.
  • Jean Levasseur
    • Au recensement de 1666, Jean, âgé de 20 ans, est un domestique engagé chez Jacques Bilodeau, habitant de l’Île d’Orléans.
  • Jean Levasseur
    • Au recensement de 1667, Jean, âgé de 28 ans, est un domestique engagé chez Jean Primont, habitant de l’Île d’Orléans.
  • Guillaume Levasseur
    • En 1601, Guillaume Levasseur, cartographe européen influent, a dressé la carte de l’océan Atlantique. Cette carte présente entre autres, la géographie de l’Est du Canada. Le golfe et le fleuve Saint-Laurent y sont dessinés. Les noms de QUEBECQ, 3 RIVIERES, HOCHELAGA, TADOUSSAC y sont inscrits. Guillaume Levasseur était originaire de Dieppe en Normandie. À l’époque, les cartographes travaillaient avec les explorateurs et les pêcheurs qui exploraient les côtes. Ceux-ci leur transmettaient des renseignements sur leurs voyages. Les cartographes dressaient alors les cartes. Guillaume Levasseur est-il venu en Nouvelle-France? Nous l’ignorons.

Note : L’estimation du nombre de descendants a été faite à partir des données recueillies dans la banque de données de l’Association des Levasseur d’Amérique inc, en date du 26 mars 2008.

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